Isaëlle,oiseau du vent,elle écrit les mots sur la peau des arbres, c'est pour protéger l'écorce de nos corps radeaux jetés à la dérive. On se noie où la vie bouillonne, on s'assoie sur le dos des tempêtes, on souffle sur la braise de nos peurs ancestrales...C'est pour comprendre, pour apprendre, c'est pour lire entre les lignes tendues de bâbord à tribord, entre nous et les autres.
Isaëlle, elle décrit les flots, les forêts de mots, les murs qui traversent la route, les chemins de travers, les montagnes de joie et de tourmente. C'est pour conjurer le sort, à cheval sur une plume agile, agitée, agrippée, aguerrie, guérisseuse et guerrière. De la guerre à mener pour la paix de soi-même...
Un rêve projeté sur une page blanche, une force puisée à la racine du verbe. On se voit, on se lit, dans l'encre de l'instinct tatoué sur le papier,épiderme de bois retrouvé,écorce de nos âmes, le papier, l'arbre, l’oiseau, la plume, le souffle, la vie.
Morgane Momette Marqué
Isaëlle, elle décrit les flots, les forêts de mots, les murs qui traversent la route, les chemins de travers, les montagnes de joie et de tourmente. C'est pour conjurer le sort, à cheval sur une plume agile, agitée, agrippée, aguerrie, guérisseuse et guerrière. De la guerre à mener pour la paix de soi-même...
Un rêve projeté sur une page blanche, une force puisée à la racine du verbe. On se voit, on se lit, dans l'encre de l'instinct tatoué sur le papier,épiderme de bois retrouvé,écorce de nos âmes, le papier, l'arbre, l’oiseau, la plume, le souffle, la vie.
Morgane Momette Marqué
Aber en forêt
Aber en forêt
Le crois tu possible ?
Proche des tourbières les bras de mer
S'enroulent sur ta peau chavirée
Lorsque les minéraux s'alliance aux charmes en fleurs
Une légère pluie de grelots en grêle
Sont vifs rebonds
Immédiats
Des battements sous cage
S'envolent alors en beauté
Une fontaine des jouissances
C'est une fine pluie
Elle bats le grain
Mets fins
Aux sécheresses hivernales
Es-tu une branche
A laquelle émerge des vagues océanes ?
Tes paysages de peaux
Ton identité chromatique
Donne du relief à mes mains
En mai délicieux
Humain de la forêt
Si tant d'oiseaux chantent sous tes fenêtres
C'est qu'en rouge-gorge de nuit, peut être
Tu es prêt à l'appel d'un chant.
As tu vu le creux des vagues ?
Danser aux sommets des forêts
Si tant de feuilles rient au vent
C'est qu'à l'écriture de cette histoire d'écume
La légèreté de l'être est
Entre deux l'âme occitanes.
Comment respirer à vos cotés?
Non loin?
Je me cale
Comme une lionne
Sous votre plume d'oiseaux de nuits
Et s'écoulent l'encre de pensées-paroles
L'or de l'envol
Brille au lointain
Comme une étoile qui veille
Nos robes d'écorces
Aber en forêt
Le crois tu possible ?
Proche des tourbières les bras de mer
S'enroulent sur ta peau chavirée
Lorsque les minéraux s'alliance aux charmes en fleurs
Une légère pluie de grelots en grêle
Sont vifs rebonds
Immédiats
Des battements sous cage
S'envolent alors en beauté
Une fontaine des jouissances
C'est une fine pluie
Elle bats le grain
Mets fins
Aux sécheresses hivernales
Es-tu une branche
A laquelle émerge des vagues océanes ?
Tes paysages de peaux
Ton identité chromatique
Donne du relief à mes mains
En mai délicieux
Humain de la forêt
Si tant d'oiseaux chantent sous tes fenêtres
C'est qu'en rouge-gorge de nuit, peut être
Tu es prêt à l'appel d'un chant.
As tu vu le creux des vagues ?
Danser aux sommets des forêts
Si tant de feuilles rient au vent
C'est qu'à l'écriture de cette histoire d'écume
La légèreté de l'être est
Entre deux l'âme occitanes.
Comment respirer à vos cotés?
Non loin?
Je me cale
Comme une lionne
Sous votre plume d'oiseaux de nuits
Et s'écoulent l'encre de pensées-paroles
L'or de l'envol
Brille au lointain
Comme une étoile qui veille
Nos robes d'écorces
La passagère
Elle habille ses désirs de robe de confiance
Sans aucune dentelles de doutes
Et le nu sculpté, le vœu sans ourlet de précaution
Apparaitra sous ses yeux
Dans les drapés tissus de soi
De l'attente
Elle saisit l'émotion
A décrypter
Et ainsi attentive
A l'éveil du désir profond
Qui émerge
Retrouve de la joie
Elle invite sa route inventée
A se réaliser
Elle prendra le bateau
Ses dessins sous le bras
Elle se dessine vers une île
En destin de floraison
Dans les fleurs d'hiver
Éclosent ses premiers pas
De voyageuse-poéte(sse)
Une page d'écriture se dessine à l'attente
Dérision de nos dérisoires
Nos mémoires de l'île se couchent en fine délicatesse d'endroits où les pieds se sont déjà posés
Nos sens trouvent au lever de lune sous bruine...Les accolades passées
Un phoque se cache sous les algues. Les laminaires éteints entre chien et loup
Le phare nous appelle de ses éclats. Il réveille nos pupilles sorties du papier glacé
Armen soulève les légendes de ses lumières
Récifs et rocailles aspirent nos inspirations de nuit
Une route se dérobe
L'île est austère
Qui rêve de paysages bleus?
L'inconnue aux médaillons
Foule de ses pas de voyageuse
La torpeur de l'île en hiver
Un chant réveille ses sens en sommeil
Deux femmes du bout du monde
Écrivent nos écueils
Incarnent l'érotisme
Et d'une feuille de papier
A la lune cachotière
Découvrent leurs atouts
Et dévoilent leurs charmes
On dit:
« Une plume de luxe
Sans cul de poule
s'écoule sans pied à terre. »
Et on ne dit pas:
« Une poule de luxe
Sans plume au cul
S'écroule sans terre au pied. »
Un passant
Refroidit par un temps de pluie
S'invite au bistrot
Gouttes sur visage immaculé
Oublie
Tempêtes
Et Peste
Au comptoir de sa nuit
Branche
Filles et Garçons
Poussent alors chaleurs arrosées
De désirs érotiques
Mieux vaut se noyer dans le désir
Que de se cailler les miches
Écrire sur l'érotisme
Est-ce une manière
D'éviter la page blanche
Ou de panser l'absence
Des nuits blanches
Souffler sur l'inquiétude
Comme sur une poussière
Et les déferlantes flammes du gouffre
Deviennent passagères
Une page d'écriture se dessine à l'attente
Dérision de nos dérisoires
Nos regards de l'île se posent à la terrasse d'un café...Un arôme fugace éblouit le quai
Bavardages matinaux n'écoutent plus le chuintement des charrettes
L'heure du bateau est arrivée...
Sur les gravillons de la boutique
Elle fume
Empreinte les oiseaux
Oublie les continents
Les pas de sa pensée
Et les bateaux en partance
Respiration tendre
Au secours
De la peine du dommage
Qui peut se permettre d'abattre l'oiseau
Au réveil
Celui qui vole entre rêve et réalité
Chercher la transversale
Cristallise le désappointement
La traversale ne se trouve pas
A l'instinct animal
Il aura fallut briser le château de cartes
Pour revêtir le sujet de la page
Sur marée basse près des algues
Cachée blessée pensive
Elle respire au niveau de la mer
Pour remonter
A la surface de son visage
L'écoute des marins
Aspire le chagrin
Une étoile se lève
Un rayon de soleil
L'hiver suit son cours
Sous le trait de crayon
Foule aux pieds
Un trépas
Anoblit les draps de la colère
L'horloge compte les secondes
Une femme travaille
Son ouvrage marge le temps
Au couchant de l'île
Sublime
Elle fait silence
Chaloupée
Le temps est venu
Bousculer
Quelques certitudes
Déboutée
A l'heure du départ
Debout
Elle fend la mer
Elle habille ses désirs de robe de confiance
Sans aucune dentelles de doutes
Et le nu sculpté, le vœu sans ourlet de précaution
Apparaitra sous ses yeux
Dans les drapés tissus de soi
De l'attente
Elle saisit l'émotion
A décrypter
Et ainsi attentive
A l'éveil du désir profond
Qui émerge
Retrouve de la joie
Elle invite sa route inventée
A se réaliser
Elle prendra le bateau
Ses dessins sous le bras
Elle se dessine vers une île
En destin de floraison
Dans les fleurs d'hiver
Éclosent ses premiers pas
De voyageuse-poéte(sse)
Une page d'écriture se dessine à l'attente
Dérision de nos dérisoires
Nos mémoires de l'île se couchent en fine délicatesse d'endroits où les pieds se sont déjà posés
Nos sens trouvent au lever de lune sous bruine...Les accolades passées
Un phoque se cache sous les algues. Les laminaires éteints entre chien et loup
Le phare nous appelle de ses éclats. Il réveille nos pupilles sorties du papier glacé
Armen soulève les légendes de ses lumières
Récifs et rocailles aspirent nos inspirations de nuit
Une route se dérobe
L'île est austère
Qui rêve de paysages bleus?
L'inconnue aux médaillons
Foule de ses pas de voyageuse
La torpeur de l'île en hiver
Un chant réveille ses sens en sommeil
Deux femmes du bout du monde
Écrivent nos écueils
Incarnent l'érotisme
Et d'une feuille de papier
A la lune cachotière
Découvrent leurs atouts
Et dévoilent leurs charmes
On dit:
« Une plume de luxe
Sans cul de poule
s'écoule sans pied à terre. »
Et on ne dit pas:
« Une poule de luxe
Sans plume au cul
S'écroule sans terre au pied. »
Un passant
Refroidit par un temps de pluie
S'invite au bistrot
Gouttes sur visage immaculé
Oublie
Tempêtes
Et Peste
Au comptoir de sa nuit
Branche
Filles et Garçons
Poussent alors chaleurs arrosées
De désirs érotiques
Mieux vaut se noyer dans le désir
Que de se cailler les miches
Écrire sur l'érotisme
Est-ce une manière
D'éviter la page blanche
Ou de panser l'absence
Des nuits blanches
Souffler sur l'inquiétude
Comme sur une poussière
Et les déferlantes flammes du gouffre
Deviennent passagères
Une page d'écriture se dessine à l'attente
Dérision de nos dérisoires
Nos regards de l'île se posent à la terrasse d'un café...Un arôme fugace éblouit le quai
Bavardages matinaux n'écoutent plus le chuintement des charrettes
L'heure du bateau est arrivée...
Sur les gravillons de la boutique
Elle fume
Empreinte les oiseaux
Oublie les continents
Les pas de sa pensée
Et les bateaux en partance
Respiration tendre
Au secours
De la peine du dommage
Qui peut se permettre d'abattre l'oiseau
Au réveil
Celui qui vole entre rêve et réalité
Chercher la transversale
Cristallise le désappointement
La traversale ne se trouve pas
A l'instinct animal
Il aura fallut briser le château de cartes
Pour revêtir le sujet de la page
Sur marée basse près des algues
Cachée blessée pensive
Elle respire au niveau de la mer
Pour remonter
A la surface de son visage
L'écoute des marins
Aspire le chagrin
Une étoile se lève
Un rayon de soleil
L'hiver suit son cours
Sous le trait de crayon
Foule aux pieds
Un trépas
Anoblit les draps de la colère
L'horloge compte les secondes
Une femme travaille
Son ouvrage marge le temps
Au couchant de l'île
Sublime
Elle fait silence
Chaloupée
Le temps est venu
Bousculer
Quelques certitudes
Déboutée
A l'heure du départ
Debout
Elle fend la mer
Nos rides ordinaires
Lorsque nos larmes trouvent
Simplement
Échos au sol de nos visages
Et creusent nos rides ordinaires
Elles dessinent nos histoires
A voix nues
Saisir alors tous les croisements de lune
En petites éternelles
Respirer la comète des origines
Oser devenir les oiseaux libres
Et à l'aube
Déposées sur un nénuphar
Nos racines en sommeil
Donnent à l'air du voyage
Un souffle d'apesanteur
Un vol d'audace
Et à l'aube...
Lorsque nos larmes trouvent
Simplement
Échos au sol de nos visages
Et creusent nos rides ordinaires
Elles dessinent nos histoires
A voix nues
Saisir alors tous les croisements de lune
En petites éternelles
Respirer la comète des origines
Oser devenir les oiseaux libres
Et à l'aube
Déposées sur un nénuphar
Nos racines en sommeil
Donnent à l'air du voyage
Un souffle d'apesanteur
Un vol d'audace
Et à l'aube...